Le Bilan 2014

bilan

Démarrage en fanfare et finale en apothéose, Stanislas Wawrinka a vécu une année de rêve, dont même une certaine inconstance ne peut atténuer la portée.

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Dans la cour des grands

Dire que Stanislas Wawrinka a changé de dimension en 2014 relève de l’euphémisme. En 2013, le Suisse avait déjà franchi un cap incontestable, se hissant en demi-finale de Grand Chelem pour la première fois et en se qualifiant pour le Masters, là encore une première. Mais il a poursuivi sa croissance de champion dans des proportions inattendues cette saison. Son titre à l’Open d’Australie a définitivement donné une autre envergure à la carrière du Vaudois, entré dans la galaxie des champions. Lui, si longtemps dans l’ombre tellement écrasante et imposante de Roger Federer, enfin en pleine lumière…

S’il a débuté l’année de façon magistrale, Wawrinka l’a également achevée en apothéose en remportant la Coupe Davis. De l’aveu même de Federer, il aura été le « MVP » de cette finale lilloise face à l’équipe de France. Impressionnant le premier jour contre Tsonga en simple, puis rayonnant dans le double, Wawrinka avait retrouvé là son punch et sa confiance du début de saison. Il avait connu une période beaucoup moins faste pendant plusieurs mois. Après sa victoire à Monte-Carlo (son premier Masters 1000, après son premier Grand Chelem…), il s’est un peu perdu et ce n’est qu’en toute fin d’année que Wawrinka est redevenu lui-même. S’il n’a pas eu la constance d’un Djokovic ou un Federer, il n’en reste pas moins un des hommes de 2014.

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La victoire la plus savoureuse

Pas franchement besoin de faire un dessin… Son quart de finale contre Novak Djokovic aura constitué le match clé et le combat le plus épique de sa quinzaine australienne, mais c’est bien entendu la finale contre Rafael Nadal qui est à marquer d’une pierre blanche dans la carrière de Stanislas Wawrinka. On pourra épiloguer 107 ans sur la blessure dont a souffert le Majorquin dès le deuxième set, mais Wawrinka avait remarquablement abordé sa première finale majeure face à un joueur à qui il n’avait jamais pris un seul set en 12 confrontations…

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