Masters 1000 de Bercy: Stanislas Wawrinka, un petit Suisse qui ne va pas fort avant la Coupe Davis

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Pas de vaches avec des cloches en chocolat, aucun drapeau de la Croix-Blanche à la ronde, encore moins de vendeurs de Rolex à la sauvette, ni même de groupies de Federer coiffés de la casquette blanche siglée des initiales de sa majesté autour de Bercy. A trois semaines de la finale de la Coupe Davis à Lille, l’équipe suisse respecte sa neutralité légendaire en se faisant d’une discrétion admirable à Paris, au premier jour du dernier Master 1000 de l’année. Federer, tout juste titré à Bâle, se fait attendre, occupé à organiser le voyage avec sa petite famille, «une aventure en soi». Séverin Luthi, leur Arnaud Clément à eux, doit être quelque part pas loin, mais pas au POPB, ou alors bien caché.

«Je ne suis pas en crise»

Il y a bien Stanislas Wawrinka, dans la place depuis vendredi, mais il faudrait encore savoir lequel. Celui du début de saison, qui marchait sur Nadal en finale de l’Open d’Australie, oui celui de cet automne, qui n’a plus gagné un match sur le circuit depuis l’US Open? «Je reste sur trois premiers tours mais je ne suis pas en crise, je ne m’inquiète pas pour la fin de saison et pour la Coupe Davis, rétorque le 4e joueur mondial. Ça peut tourner très vite: je peux jouer Bercy, me blesser et ne jamais être à Lille… Ou faire péter le Masters et arriver à la Davis en pleine bourre. Là, je dois gagner à nouveau des matches pour reprendre confiance». Ça commence par le double, un exercice dont ne raffole pas le bonhomme, c’est le moins qu’on puisse dire (12 défaites en 15 matchs de Coupe Davis)

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Julien Laloye (20minutes)

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